ARISE² : Analyse de la nucléation de bulles de Radiolyse sous flux gamma et de leur relâchement dans des bItumeS et des Enrobés par méthode ultrasonorE
Dans l’industrie nucléaire, certains déchets issus de procédés de traitement du combustible sont immobilisés dans du bitume, un procédé utilisé à travers le monde depuis les années 50 compte tenu de son faible taux de lixiviation, de sa faible perméabilité à l’eau et de son prix
modéré. En France, dans les années 90, trois types de bitume de distillation directe ont été utilisés (40/50, 70/100 et 80/100) ainsi qu’un type de bitume dit soufflé le MEXPHALTE R 90/40. Désormais, toutes les installations françaises utilisent le grade 70/100. Plus de 70 000
colis de déchets ainsi formés (fûts d’enrobés bitumineux « FEB ») sont classés dans la catégorie des déchets de faible et moyenne activité à vie longue (FA-VL et MA-VL) pour lesquels il n’existe pas de filière de stockage aujourd’hui. Leur enfouissement sur le site de CIGEO est
envisagé mais suscite de nombreuses questions. En effet, avec l’effet de l’auto-irradiation, le bitume va subir des modifications structurelles et produire, par radiolyse, des bulles de gaz induisant un gonflement. L’étude de ce vieillissement a révélé l’importance d’évaluer l’impact de la radiolyse et des bulles sur le transfert thermique dans une situation d’incendie . Étant donné leur potentiel de réactions chimiques exothermiques, les bulles sont susceptibles de conduire, par emballement des réactions, à l’inflammation puis à une dissémination importante des radionucléides. (…)
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