Stage M2 – Étude vibratoire du couplage au chevalet d’une guitare

CONTEXTE

Depuis une vingtaine d’année, les recherches se sont intensifiées dans la production de son de guitare classique par modélisation physique. Elles se sont légitimement focalisées sur la modélisation des principaux éléments acoustiques de l’instrument (table d’harmonie, barrage, cordes, etc) ainsi que de leur couplage. Un point central reste la connexion entre la corde et la table d’harmonie, réalisée par le chevalet. Ce dernier n’a pourtant pas fait l’objet de travaux de recherche spécifiques mettant en avant son rôle acoustique bien que sa constitution et sa forme fasse l’objet d’un fort intérêt de la part des guitaristes et des luthiers. Un chevalet de guitare classique est composé de deux éléments principaux : un matériau généralement en bois symétrique ou non (padouk, palissandre de Madagascar, palissandre indien, ébène, etc…) sur lequel les cordes sont fixées et d’un sillet qui peut être en os, plastique ou tusq. Au-delà de la masse et de la raideur locale ajoutées à la table d’harmonie, il est certain que tous ces paramètres vont participer à une certaine dissipation d’énergie vibratoire entre la corde et la table d’harmonie. Du point de vue mécanique, le chevalet peut être vu comme une matrice d’admittance tridimensionnelle qui est, elle-même, couplée à la table d’harmonie. Expérimentalement, il est difficile d’identifier l’ensemble des composants de cette matrice indépendamment de la structure sur laquelle le chevalet est monté.

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